Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
atelier d'été en cœur d'Hérault du 26 au 31 août 2013
3 septembre 2013

l'exposition au marché de Lodève du 31 Aout

Cette première exposition a eu lieu le samedi 31 Aout sur le marché de Lodève.

Elle a été réalisé à la fin de cet atelier d'été et tente par la recherche d'un langage simple à communiquer les points forts de nos discussions de cette semaine de travail.

 

Panneaux 1 : "La Vallée de l'Aubaygues"

02

Panneaux 2 : "La démarche"

 P2-1

Habitants du Puech, amis, passionnés et professionnels de l’aménagement du territoire, nous nous rassemblons pendant une semaine dans une démarche associative, de réflexions et de recherches.

Cet exercice de terrain concerne ce que nous avons appelé un «micro territoire» (ici : la «Val-lée de L’Aubaygues») et des réflexions autour de témoignages et vécus d’habitants.

Cette démarche se situe dans une interrogation des liens qui existaient, qui demeurent et évoluent entre les trois villages de la vallée: Le Puech, Olmet-Villecun et Lavalette.

 

Une habitante interviewée nous explique la démarche.
.
.
.
Panneaux 3 : "Les thèmes"

 P2-2

Les thèmes que nous avons choisis d’étudier questionnent «les ressources locales» de ce territoire : l’agriculture, les énergies, les cultures locales, l’économie et la qualité du cadre de vies (liste évidement non exhaustive).

 

Panneaux 4 : "Une autre façon de penser le territoire"

 P2-3

 La démarche que nous proposons est aussi une autre manière de penser le territoire. Dans le système "classique" français, toutes les décisions viennent par le haut et redescendent par strate à travers un empillement administratif complexe qui met le citoyen comme dernier étage de cette piramide.

Dans la vision que nous proposons, il s'agit avant tout d'une mise à plat de cette pyramide. Chaque acteurs du territoire trouve alors sa place sur une maille en deux dimensions et enrichit par son apport l'ensemble de cette maille.

Plusieurs échelles seront à définir mais la même logique d'indépendance et de complémentarité est appliqué.

Nous avons imagé ce système par "une constellation d'unités solidaires".

 

 

Panneaux 5 : "L'histoire de l'évolution des paysages : avant 1950"

Du moindre mètre carré de collines exploité en terrasse jusqu’au sommet à l’abandon des «meilleurs terres» cultivables dans la vallée, le paysage de l’Aubaygues a énormément changé en très peu de temps.

 P3-1

Panneaux 6 : "L'évolution des paysages : arrivée de la machine et de l'industrialisation"


Avec l'arrivé des machines après la seconde guerre mondiale, seul les terrains faciles d'accès seront cultivés. 

Le mode de production change radicalement. On passe d'une agriculture vivriaire à une agriculture "de masse" industrialisé. 

Le territoire de la vallée de l'Aubaygues est relativement épargné du fait du peu de présence de grandes parcelles exploitables par l'industrie agricole.

L'économie n'en est pas moins totalement changée. La culture de la vigne illustre bien a elle seule le changement profond du monde agricole. Implanté sur un marché beaucoup plus vaste, le viticulteur qui a remplacé le vigneron (il ne produit pas son vin) exporte le fruit de son travail sur un marché global et totalement dépendant de ces fluctuations. Pour y répondre il a préalablement arraché ces anciennes vignes grace à de nombreuses subventions qui encouragent ce genre de démarche. Ces nouvelles vignes correspondant à la demande des marchés (donc cheangeant) ne sont plus aussi bien adaptées aux conditions locales comme pouvaient l'être les varités précédentes. On se met donc à arroser des vignes que l'on cultivit autrefois pour leur faible dépendance à l'eau.

P3-3

Panneaux 7 : "L'évolution des paysages : état actuel"

Aujourd'hui, on voit des paysans qui cesse leur activités et leur enfant qui ne sont pas souvent interresser pour reprendre.

Il en résulte un abandon des terres cultivables et très vite, la nature reprend le dessus envahis les parcelles.

P3-2

Pourtant, d'un autre côté les métiers de la terre sucitent de nouveaux intérrets...

Pour produire différemment, plus en respect de la terre et des écosystème dans lesquels nous vivions certain se lance dans des métiers paysans.

Ils se heurtent alors à la difficulté d'accéder à la terre. Entre les propriétaire qui attende passiemment que leur terrains deviennent constructibles pour en tirer un bien meilleur profils au prix de voir leur terre devenir totalement inculte et ceux restant réticent à l'idée de louer, ayant eu une mauvaise expéreince passée, beaucoup de barrière figent la situation.

Mais en attendant, notre patrimoine agricole commun est en train de se refermé...

 

Panneaux 8 : "Un paysage que nous devons à ceux qui l'on façonné "

P4-1

L’énergie qu’il a fallue déployer pour rendre ces terres exploitables fait de nous les héritier d’un patrimoine agricole commun.

Ex: Défrichage des terres pour les rendre cultivables, création des béals pour l’irrigation, modeler les terrains en pente par des restanques...

 

Panneaux 9 : "L'implication de chacun dans ce patrimoine commun"

P4-2
Entretien des terres :

Phillippe « travaille » pour un agriculteur du Puech. Ce dernier lui prête gratuitement des terres pour faire paître ses animaux. Certains loueraient des terres pour le même service. Ici, la prise de conscience des deux parties va dans le même sens : laisser des terres à l’abandon est une perte considérable pour tous. Les animaux de Philippe travaillent donc à préserver ce patrimoine tout en se nourrissant. Il n’est pas question de payer une location des terres pour cela !

 

Panneaux 10 : "Chaque maillon de la chaine participe à un équilibre plus vaste"

P4-3

 

 

 

Panneaux 11 : "Accueillir de nouvelles activitées"

 P5

Terre de partage, terre de passage.

Beaucoup de nouveaux agriculteurs voulant s'installer recherchent une terre sur laquelle se tester. N'ayant pas les moyens de devenir propriétaire, ils ont besoins de un à trois ans pour savoir s'ils peuvent pérenniser leur initiaive.

Pourquoi ne pas offrir une terre commune permettant d'encourager toute ces nouvelles énergies ?

Si l'on pense que toute les terres anciennement exploitées en restanque sont laissées à l'abandon parce que trop pénibles à travailler, nous avons là une démarche aux multiples avantages de :

1. faciliter la création de nouveaux métiers paysans ; 2. restaurer un patrimoine commun oublier (les faïsses ou terrases) ; 3. Utiliser le bois coupé pour défricher les terres, soit directement en engrais (B.R.F), soit pour une filière bois locale (bois plaquette ou bois buche)

 

 

 Panneaux 12 : "Vers une transition énergétique territoire par territoire"

P6

Recherche de décroissance : réduire les besoins pour rendre possible une transition énergétique.


L’énergie la moins coûteuses est celle dont on peut se passer.
La conscience de l’épuisement des ressources a bien avancé si l’on regarde de là où l’on part...

Pourtant au quotidien il n’est pas toujours simple de se rendre compte de l’impact énergétique de chacun de nos choix. Comment mettre en place des outils simples pour nous permettre de réduire les besoins avant de chercher à produire de l’énergie ?

Utiliser aux mieux les ressources de chaque territoire pour d’une part se suffire localement en besoin d’énergie, et donc réduire les besoins globaux, et d’autre part produire plus efficacement sur le plus grand territoire en favorisant la diversité des énergies produites.


Favoriser l’implication citoyenne, sans laquelle aucune transition ne sera possible. Informer chaque habitant de l’intérêt immédiat et à long terme que  représente la transition énergétique.


Mettre en place les outils qui permettront à chaque initiative individuelle de participer à un projet collectif de transition énergétique.

 

Panneaux 13 : "Accueillir les énergies vertes"

P6-2

La clé c’est la diversité énergétique : les petites productions d’énergie locales mises en réseau sont-elles une alternative interessante aux réponses systématiquement centralisées et de grosse production?

 

Panneaux 14 : "Energie, utilisation de l'eau chaude souterraine"

P6-3

 

Aujourd’hui, un seul propriétaire possède un permis d’exploitation de l’eau chaude soutéraine.


Quels potentiels économiques et sociaux pourraient être tirés de cette ressource exeptionnelle?

 

Panneaux 15 : "Mutualiser les forces"

P7-1

 

Panneaux 16 : " Un service mobile pour les besoins quotidients"

P7-2

 

 

Panneaux 17 : "Les lieux de partage qui rassemblent, ..."

P8-1

Nos modes de vie contemporains nous ont conduits vers un fonctionnement individualiste.L’espace de rencontre se limite bien souvent à l’espace privé matérialisé par la maison individuelle et son jardin de lotissement.


Les lieux essentiels dans la vie des villages autrefois, espace de la rue, la place publique, l’église à l’époque, la fontaine ou d’autres tendent à disparaitre aujourd’hui. Se sentir appartenir à un territoire commun passe aussi par des symboles construits qu’il nous paraît essentiel de mettre en place ou de valoriser.

 

Panneaux 18 : "... à l’identité de la vallée"

P8-2

Valoriser les liens entre villages :
Des balades permettant de s’imprégner d’un territoire commun, aux lieux concrets que l’on pourrait partager (atelier de mise en commun d’outils, d’échange de savoir, lieux culturels intervillages...), recherche d’une véritable culture commune à mettre en valeur.

Ici, proposition de retrouver un lieu à partager au bord de la rivière. Un lieu où l'on pourrait retrouver une petite vasque d'eau chaude

 

Panneaux 19 : "Vers une structure de « concertation citoyenne ?"

 P8-3

Par quel moyen pourrait-on réfléchir ensemble sur différents aspects de cette vallée ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
atelier d'été en cœur d'Hérault du 26 au 31 août 2013
Publicité
Publicité